La rhinoplastie secondaire : une solution de dernier recours pour un nez déjà opéré
En France, la rhinoplastie est la quatrième opération chirurgicale la plus pratiquée en France. Seulement, les résultats ne correspondent pas toujours à ce qui était convenu. Par ailleurs, d’autres facteurs peuvent aussi inciter les patients à recourir à une rhinoplastie secondaire. C’est une intervention qui consiste à réparer un nez déjà opéré, une pratique récurrente dans les cliniques françaises.
Dans quels cas procéder à une rhinoplastie secondaire ?
La rhinoplastie secondaire est une chirurgie réparatrice. Il s’agit bien souvent d’une solution de dernier recours pour les patients qui ne sont pas satisfaits des résultats d’une précédente opération. Cela consiste donc à rectifier une insuffisance suite à une première chirurgie du nez. Il existe de nombreux facteurs qui incitent les personnes à recourir à cette intervention.
Généralement, cela provient d’un défaut esthétique. En effet, cet acte chirurgical est particulièrement délicat. Lors de la première opération, le praticien peut effectuer des erreurs de remodelage pouvant causer une asymétrie, l’arrondissement ou le pincement excessif de la pointe. Ainsi, on procédera à une rhinoplastie secondaire pour corriger les imperfections de la pointe.
Par ailleurs, l’ensellure nasale, la déviation ou la déformation du dorsum constituent aussi des motifs courants évoqués par les patients. Selon le cas, le traitement repose sur la greffe des cartilages ou du dorsum. De même, le chirurgien pourra pratiquer un septoplastie ou à des ostéotomies pour retravailler le nez. Enfin, on peut également exiger une seconde intervention lorsqu’on ressent des problèmes respiratoires persistants après l’opération.
Pour en savoir davantage sur les différentes méthodes, il est conseillé de s’adresser directement à un centre de rhinoplastie. Un expert recevra le patient et expliquera en détail le principe de chaque approche. On pourra aussi se renseigner sur les tarifs.
Tout ce qu’il faut savoir avant de recourir à une rhinoplastie secondaire
Puisqu’elle intervient après une première opération, la rhinoplastie secondaire est particulièrement complexe. Les chirurgiens suggèrent d’attendre un délai d’un an avant d’entreprendre une seconde intervention. Cela est nécessaire pour la disparition des œdèmes, ainsi que la cicatrisation et l’assouplissement des tissus.
Selon que l’on souhaite corriger un défaut du dorsum nasal, de la pointe ou encore des narines, on peut procéder à une chirurgie de retouche ou de reprise totale. Dans tous les cas, il faudra prendre rendez-vous avec un patricien pour réaliser une consultation préalable. Cette démarche est obligatoire pour mieux comprendre les attentes du patient, mais aussi pour déterminer les causes de l’échec de la première opération. Pour cela, le spécialiste va se baser sur une image qui montre la forme initiale du nez. Il pourra éventuellement palper le nez pour étudier les adhérences cutanées du dorsum et analyser les cicatrices.
Lors de l’intervention proprement dite, le chirurgien peut recourir à diverses techniques. Tout dépendra des résultats du diagnostic.